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Nathalie Duc

Nathalie Duc est une artiste conceptuelle, contextuelle et critique d’art suisse dont l’axe de création qui consiste à élaborer des systèmes complexes de concepts, pour les traduire dans des médiums plastiques ou scripturaux. Polymédiale, elle travaille sur différents matériaux, tels que la peinture sur soie, le dessin, la peinture acrylique, les polymères ou diverses pâtes. Ses champs de recherche touchent à des sujets socio-économiques, au contrôle, aux technologies, qu’elle anticipe notamment dans un projet (WWW.WWWAR.T). Nathalie Duc a beaucoup étudié les complexes problématiques liés à la surveillance, au transhumanisme, aux technologies, en vue de comprendre un régime en émergence.

Dans le cadre de son bachelor à l’edhea en 2013, elle a inventé deux plateformes imaginales d’action appelées Secret de Sucre et Chlorure de Sodium. Ces deux projets lui ont valu le prix de la Ville de Sierre. L’artiste a produit un travail scriptural, sonore et performatif dans le cadre de son master (Critical Curatorial Cybermedias) à la Haute Ecole d’Art et de Design de Genève en 2015, pour lequel elle a reçu le prix Neuman de la Ville de Genève. Le travail en question était constitué d’un mémoire comprenant divers articles, une nouvelle dystopique, le Key-Déli-Ô-Scope, une pièce sonore agrémentée d’un dispositif lumineux, et une performance.

Nathalie Duc a commencé un doctorat à l’Université de Lausanne, en Science & Technologies Studies, interrompu faute de financement. Elle a ensuite amorcé la création d’un complexe entrepreneurial orienté privacy appelé Opakk. Elle a travaillé dans le monde de l’art comme galeriste, médiatrice culturelle ou encore professeure. Nathalie Duc a donné des workshops et a aidé de nombreuses personnes en tant que tutrice artistique personnelle. Nathalie Duc est actuellement professeure d’histoire de l’art à IPAC DESIGN Genève.

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À propos

« J’aime créer des systèmes conceptuels. J’ai longtemps cherché à faire un art immatériel pour rester dans les concepts. Mes oeuvres tangibles ne sont que la surface de mon processus artistique, ils ne sont qu’une épluchure. Là où j’invente, c’est dans les réseaux de concepts.»

«J’accorde beaucoup d’importance à la réflexion sur la valeur de l’oeuvre en réponse à un système marchand autour de l’objet d’art qui me déplaît. C’est pourquoi j’ai instauré un micro-système économique autour de mes propres oeuvres d’art sur mon site internet et dans les expositions.»

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