L’homme au crâne ras prend la parole :
– …………………Etranger…………………..
La femme le coupe soudainement :
– Héthranger… Tu t’hes phrésenté àh nothre phorte. Pharle, nhous t’hen chonjurons.
– ………………….Comprends-tu que nous devons savoir……………… qui tu es…………… avant de te………………. poser l’énigme………………. ?
Préparé à ce dialogue, le vieillard s’exprime avec une voix enjouée :
– Je suis Drézil. De contrées fort fort lointaines, je viens pour vous voir.
– Qheuuuuuuh vhiens-tu phaire hici, Héthranger ?
– Je viens annoncer une bonne nouvelle, mais je ne puis le faire que dans un temps certain. Ainsi m’accorderez-vous l’hospitalité, le temps que soit le Temps, si de grâce vous me permettez d’être votre invité ?
– ………………………. Nous ne voulons point d’augure………………………………. Nous voulons……………………… la vérité.
– La vérité est telle que, lorsque sera venue l’Heure de la déclaration convenue, vous serez heureux de m’avoir accueilli en votre sein.
– Chechi est rhuse mhalveillanthe, chechi she shent hà phlein nhez !
– Pourquoi méfiance me conférez-vous ? A votre insigne et comme toutes les Factions, j’ai en mon avoir des Objets en fort nombre.
– Jhe nhe chrois pahs queuh thu vhiennes phour la phaix, mhalgré ta phrétendue Harphe de phacotilleh.
– Pourquoi viendrais-je donc, à votre su, et esprits d’éclair ?
– ………………………… Tu viens voler nos Objets……………………………………
– J’ai assez à faire avec mon Chapeau, qui me tient compagnie de la sorte que je ne veuille point d’autres Objets à ma collection.
– …………………………. Fichtre menteur………………………………
– De quoi m’accusez-vous, les Gardiens m’ont octroyé confiance et droit de passage, dit Drézil en brossant sa broche de la main droite.
– C’est……………………vrai……………………….les Gardiens ont l’œil juste.
– N’ai-je pas l’air d’un homme haut en sagesse, à la grandeur de mon âge ?
– Maintenant que tu le dis……………Tu m’inspires déjà………………plus confiance.
La femme prend silence en elle-même. Puis dit :
– Chomme en chonflit nhous shommes, mhonthre-nhous la phuissanche de ta Harphe, dhénommé Drézilh L’Héthranger.
Très heureux de cette réponse, le vieillard sort sa Harpe et se met à faire tintements fort doucereux avec son Objet. La délicate mélopée qui en sort est un véritable bonheur pour le cœur. Une vague de bien-être et de quiétude envahit les personnes en présence.
– …………………..Tu es bel et bien…………………un Objecteur…………… Etranger…………………. Quelle agréable musique………………. cause ta main sur cet Objet.
– Chet Hobjeth phoncthionne dhonc. Havouher, je dhois, hêtre shurprise phar shon heffeth. Mha cholère henvhers thon Phersonnageh n’hest phlus, mhais rhesteh mha shuspichion hà thon hégard.
– Je suis devenu passer l’énigme, quand bien même n’en connais-je aucunement ni le contenu, ni la finalité.
– La phinalité hest thrès chlaire : tuh phasseras l’hune dhe ches dheux phortes. Chelle de ghauche ou chelle de dhroiteuh. Ouh tu rhetournheras d’hoù thu vhiens.
– Je ne puis revenir à la seconde, car nouvelle je dois vous transmettre, c’est pourquoi je passerai correctement l’énigme.
– ………………………………Aucune réponse n’est correcte………………………… Il n’y a que des interprétations…………………….
– Comment pouvez-vous être objectifs, dans ce cas ? Vous, vous êtes juges seuls de la finalité, si j’en comprends quelques miettes.
– ……………………….Non point, Etranger………………………. Tu ne connais pas aussi bien nos coutumes comme prétendu tu fais……………………. Mais normal cela est, car tu es Etranger…………… et Etranger tu resteras.